Mai, le mois des mémoires

Depuis près de 40 ans la Ville de La Rochelle active et rend vivante par tous les moyens la mémoire de l’esclavage. Loin le temps où l’on taisait le passé. La Rochelle le regarde en face, y compris aux endroits où cela fait mal :  la prospérité du XVIIIe siècle installée sur le commerce triangulaire, la traite négrière, la déportation de 160 000 hommes, femmes et enfants en 447 expéditions, armées depuis le port vers les côtes d’Afrique puis les isles à sucre afin d’alimenter en retour les raffineries locales. Ici de belles fortunes, là-bas un effroyable bilan humain.