La Rochelle grandeur nature

La Ville de La Rochelle possède une grande diversité de milieux et de ressources naturelles. Tous participent à la richesse géologique et écologique du territoire, mais aussi à la richesse des habitats et des espèces.

  • Le Bois Lalala

    Le projet du Bois Lalala (pour La Rochelle, Laleu, La Pallice) a été initié en 2021 par le groupe scolaire de Laleu. La plantation de plus de 1 000 arbres et arbustes sur une parcelle dédiée en partie aux activités scolaires de plein air fait une place supplémentaire à la nature en ville. Cette forêt « en devenir » va apporter de l’ombre au quartier, et permettre de sensibiliser les élèves de l’école à l’importance des végétaux pour leur environnement et pour leur avenir. Refuge LPO.

  • Le parc de Laleu

    Ce beau parc urbain de 1,5 ha a été inauguré en 1936, après une série de legs faits à la commune. Il a connu des réaménagements dans le courant des années 90. Le parc est actuellement constitué de deux zones : une partie jardin et une partie boisée, avec la présence de grands chênes verts. La partie jardin présente des massifs de fleurs et d’arbustes et dispose d’un espace de jeux familial, de terrains de pétanque et d’un kiosque à musique de 80 m² créé en 2002. Le parc accueille aux beaux jours un grand bal populaire. Refuge LPO.

  • Le Centre Horticole Municipal

    Le CHM est un équipement et un service de la Ville qui assure la production de toutes les plantes, fleurs et arbustes de ses espaces verts. 65 000 plantes annuelles, et 72 000 bisannuelles y sont cultivées, ainsi que 4 200 arbustes et 28 000 plantes vivaces. Sur ses 10 000 m², le CHM ouvre régulièrement près de 1 500 m² au public pour des expositions, des animations, des ateliers de jardinage. Le CHM abrite également un pollinarium-sentinelle pour la surveillance des pollens. L’équipement est en pointe du développement durable pour la production d’énergie et la gestion de l’eau.

  • Le cimetière de Saint-Maurice

    Le cimetière de Saint-Maurice est le plus petit et le plus ancien cimetière de La Rochelle. En bordure du quartier de Mireuil, ce paisible « jardin de curé » accueille les tombes d’Eugène Fromentin et de Michel Crépeau. On trouve dans ce cimetière un « arbre nécrophage » spectaculaire, dont les troncs et racines s’imbriquent aux dalles funéraires. Comme dans tous les cimetières de la ville, l’entretien opéré par les jardiniers est sans traitement phytosanitaire, ce qui favorise la faune et la flore locales. Refuge LPO.

  • Le parc Kennedy

    D’une superficie de 7, 2 ha, ce vaste parc urbain créé dans les années 60 constitue le poumon vert du quartier de Mireuil. Parc arboré traversé de longues allées, il offre un havre paisible aux enfants du quartier pour apprendre à faire du vélo, et propose aussi des espaces de jeux sécurisés, des équipements de loisirs sportifs et un city-stade. Le parc Kennedy accueille deux équipements importants de la ville : la salle Bernard Giraudeau et les Archives municipales Olga de Saint-Affrique. Refuge LPO.

  • Le parc Charruyer

    Le parc Charruyer a été créé en 1887, suite à un legs, sur des terrains militaires marécageux situés à l’ouest des remparts de la ville. Traversé de deux cours d’eau – le Lafond et le Fétilly – le parc emprunte aux codes paysagers du XIXe siècle, avec ses plans d’eau et ses chemins sinueux. Classé en 1931, le parc Charruyer fait l’objet depuis 2022 d’un « plan-guide » concerté de remise en cohérence de ses espaces, afin de préserver le bâti caractéristique, de mettre en valeur la présence de l’eau et de retrouver des cheminements fonctionnels. Refuge LPO.

  • Le parc Jean Duvignaud

    Parmi les derniers-nés des espaces verts de la ville, le parc Jean Duvignaud fera face à la mer depuis la pointe du Bout-Blanc, qui fut en première ligne lors de la submersion exceptionnelle de la tempête Xynthia en 2010. Ce parc de 1, 4 ha, « littoral, écologique et ludique », dont l’achèvement est prévu pour 2026, fera ainsi office de vigie, aux côtés de la station météo. Jean Duvignaud et son ami Paul Virilio, dont l’allée littorale qui mène au Parc porte le nom, se rejoindront ici par leur pensée commune du monde contemporain.

  • Le Marais de Tasdon

    Les travaux de renaturation achevés en 2021 ont permis au Marais de Tasdon de retrouver ses pleines fonctions écologiques, régulatrices et protectrices. 
    Les travaux ont consisté en la création de bassins, la stabilisation des berges, le creusement d’un lit pour La Moulinette, la reconnexion avec la mer, la construction de nouveaux ouvrages hydrauliques… Près de 63 000 plantes aquatiques y ont été replantées, ainsi que 1 200 arbustes et 115 arbres. Foyer d’une biodiversité retrouvée, le marais redevenu fonctionnel agit également comme puits de carbone, levier essentiel dans la séquestration du « carbone bleu ».

  • Le cimetière de Saint-Éloi

    Ce grand cimetière établi aux limites urbaines du XVIIIe siècle est le témoin, à plus d’un titre, de l’histoire de la ville. Il est également emblématique de ces espaces paisibles propices au développement de la biodiversité. Le cimetière de Saint-Éloi, récemment labellisé refuge LPO, bénéficie ainsi comme les autres refuges d’un suivi naturaliste, qui a permis d’observer le retour des oiseaux et des petits reptiles. Une sensibilisation qui passe aussi par l’installation généralisée de bacs dédiés au tri des déchets verts. Refuge LPO.

  • Le Jardin des plantes du Muséum

    Le Jardin du Muséum d’Histoire naturelle garde les traces des configurations qu’il a connues depuis le début du XIXe siècle : jardin « botanique », puis « à l’anglaise », puis « à la française ». Ce n’est que depuis les années 2000 qu’il offre son profil actuel, avec pièce d’eau agrandie et serre pédagogique. Sur 8 700 m² en cœur de ville, ce bel espace présente des collections végétales originales, locales comme exotiques. On peut aussi y observer plusieurs arbres remarquables : plaqueminier de Virginie, hêtres pourpres, marronnier rouge hybride, et un superbe platane d’Orient, culminant à 35 m.

  • La Cité des sciences et de la nature Lavoisier

    Villeneuve-les-Salines bénéficie depuis quelques années d’un Programme de Renouvellement Urbain, dont un des objectifs est de reconnecter le quartier à la nature environnante. La nouvelle Cité de la nature et des sciences Lavoisier est à ce titre exemplaire, puisque le projet architectural fait entrer le marais voisin dans les espaces extérieurs de cette école nouvelle génération. Un changement de perspectives doublé d’un projet pédagogique novateur qui invite les jeunes élèves à apprendre « de, dans, et par l’environnement ».

  • La plaine des jeux Colette Besson

    La plaine des jeux Colette Besson, à l’extrémité du quartier de Port-Neuf, offre aux sportifs de tous âges et de toutes disciplines une très large variété d’espaces et d’équipements, facilement accessibles et sécurisés, dans un cadre naturel préservé. Si les terrains de sport dominent – le rugby évidemment, mais aussi le base-ball – les cheminements entre les skate-parks et les aires de jeux, jusqu’aux grandes pelouses, permettent des balades familiales et sportives, qui peuvent se prolonger jusqu’à l’océan tout proche.

  • La promenade de Port-Neuf à Chef-de-Baie

    Les prairies et falaises qui constituent le paysage de la promenade de Port-Neuf à Chef-de-Baie comptent parmi les espaces les plus sauvages du territoire communal, au même titre que les marais littoraux. Ici, la nature est reine et les interventions humaines sont ciblées, dans un souci de préservation. Ce littoral végétalisé abrite en effet un riche patrimoine végétal et animal local. La promenade de Port-Neuf est un espace fragile, qui fait l’objet d’un suivi et bénéficie d’entretiens ponctuels.

  • Le parc Frank Delmas

    Situé sur un « point haut » d’une ville de faible altitude, le Parc Frank Delmas offre depuis ces hauteurs un point de vue surplombant sur la baie. Vaste terrain légué par la famille Delmas au début des années 60, ce parc paysager se pare des atours d’un jardin « à l’anglaise », avec des collections botaniques intéressantes et quelques arbres remarquables. Il assure aussi, dans le prolongement des allées du Mail et du Parc d’Orbigny, une continuité végétale pour les petits animaux. Refuge LPO.

  • Les jardins familiaux

    La Rochelle est la ville de France qui compte le plus grand nombre de jardins familiaux en proportion de sa population. La Ville apporte son soutien aux associations et partenaires locaux qui gèrent en autonomie plus de 870 parcelles réparties sur 27 ha et 13 sites, dans de nombreux quartiers dont Beauregard, Mireuil, Villeneuve-les-Salines, Vaugouin, Rompsay, etc. Ces Jardins familiaux portent les valeurs de l’agriculture urbaine et mêlent les dimensions humaines, sociales, économiques et écologiques.

  • Le lac de Port-Neuf

    Le parc du lac de Port-Neuf est un parc de 6, 1 ha situé à deux pas de l’océan et directement accessible depuis l’Allée Andrée Renouard, la nouvelle promenade littorale protégeant le quartier des submersions marines. Le parc et son lac proposent un espace de fraîcheur et des zones d’ombres calmes et arborées, avec des bancs et des jeux pour enfants. Terrain de prédilection des amateurs de course à pied, le lac accueille aussi des passionnés de modélisme, qui exercent leur passion sur ce plan d’eau paisible. Refuge LPO.

  • Le parc d’Orbigny

    Le parc d’Orbigny, en bordure immédiate du front de mer, laisse observer une végétation qui sait se montrer résistante aux embruns. On y trouve une gamme végétale adaptée au bord de mer, et résistante au sol calcaire. Quelques arbres remarquables témoignent aussi de ces influences marines. Sur 3, 7 ha, le parc d’Orbigny constitue, avec ses voisins, le parc Frank Delmas, les allées du Mail, le parc du Casino et le parc animalier Charles-Édouard Beltrémieux, un très bel exemple de continuité végétale. Refuge LPO.

  • Le jardin des Sources

    Le petit « Jardin des Sources » (seulement 0, 6 ha), niché dans le quartier de Lafond, a alimenté la ville de La Rochelle en eau douce pendant plus de quatre siècles. Point de convergence de plusieurs petits bassins versants locaux, c’était le site historique où se trouvaient trois fontaines, encore partiellement visibles, qui abritaient les bassins de captage. Un très beau saule pleureur, vieux de 150 ans et classé arbre remarquable depuis 2015, atteste lui aussi de la présence de l’eau dans ce lieu paisible. Refuge LPO.

  • Le Bois des Protestants

    Le Bois des Protestants est un petit bois calme de 5 200 m², situé dans les quartiers de Cognehors-Lafond-Beauregard. Il propose des zones d’ombres fraîches et arborées, et des petits aménagements pour pique-niquer, s’asseoir, jouer et pratiquer un peu de sport. Ce parc constitue l’un des nombreux îlots de fraîcheur identifié et cartographié sur le territoire communal, garant d’un « confort d’été » nécessaire pour adapter la vie urbaine aux pics de chaleur de plus en plus fréquents. Refuge LPO.

  • Le tilleul du Cloître des Dames Blanches

    Les cloîtres cachés des villes recèlent souvent des secrets bien gardés. Ce n’est que partiellement le cas pour le paisible Cloître des Dames Blanches, lieu librement accessible puisqu’il abrite la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Le secret de cet ancien couvent « des Récollets », c’est tout de même le très beau Tilleul de Crimée qui y déploie son ample ramure. Ce tilleul très odorant lors de sa floraison trône en majesté au cœur de cet petit îlot de fraîcheur urbain.

  • Le canal de Rompsay

    Ce canal percé par l’homme au XIXe siècle pour relier Marans n’a finalement jamais connu d’activité commerciale. Tant mieux pour nous puisque le cours d’eau paisible est devenu aujourd’hui le conservatoire d’une faune et d’une flore préservées. Représentatif des espaces « semi-naturels » qui opèrent une transition entre le végétal « paysager » et le végétal qui se présente spontanément dans la nature, le canal abrite tout un écosystème, et même quelques espèces rares et fragiles. Refuge LPO.

  • Le verger du Prado

    Le verger du Prado, aussi connu comme le verger du Petit-Marseille, est un verger partagé situé dans ce quartier qui jouxte le canal de Rompsay. D’autres vergers partagés existent à La Rochelle, animés le plus souvent par les acteurs de proximité, collectif, association, régie ou comité de quartier. Les vergers partagés sont des lieux de vie favorisant le lien social, les rencontres entre générations, le partage d’expériences. Ils témoignent par la pratique des bienfaits de l’agriculture urbaine.

  • Le parc Condorcet

    Le parc Condorcet est un parc de 3, 5 ha dans le quartier de Villeneuve-les-Salines. Longtemps simple parc d’agrément, avec tables, bancs et jeux pour enfants, ce bel espace arboré profite du Programme de Renouvellement Urbain pour repenser tout son potentiel végétal et accueillir un ambitieux projet de maraîchage urbain, appelé « Dunes fertiles », porté par la régie de quartier. Ce projet d’agriculture urbaine, mené en concertation étroite avec les habitants, est aussi une action d’insertion. Refuge LPO.

  • Le Relais Nature de la Moulinette

    Le Relais Nature de la Moulinette est une structure d’éducation à l’environnement qui s’étend sur 1, 5 ha en bordure du marais de Tasdon, à quelques tours de pédales du centre-ville. Le site présente une très grande diversité de paysages et d’écosystèmes, avec jardins et potager. Le Relais Nature est un centre reconnu d’information et de sensibilisation à l’environnement, fréquenté toute l’année par les écoles et accueils de loisirs de la ville et de l’agglomération. Il ouvre régulièrement ses portes au public pour des animations et des ateliers de découverte nature. Refuge LPO.

  • Le lac de la Sole

    Le « lac » de la Sole est un bassin de rétention des eaux pluviales dans le quartier des Minimes. Cette retenue d’eau est avant tout fonctionnelle donc, ce qui ne l’a pas empêché de faire l’objet d’un traitement paysager de qualité afin que ces abords composent un cadre de vie et de loisir agréable, pour les résidents alentours comme pour les promeneurs : roselières, pelouses, platelages de bois, plateforme d’observation. Le lac de La Sole constitue un très plaisant îlot de fraîcheur.

  • Le parc des Pères

    Dans le prolongement du parc des Minimes, le parc des Pères est un bel espace de verdure d’une superficie de 8,4 ha, qui fait sentir, plus qu’aucun autre, l’effet de l’océan tout proche sur la nature. La criste marine est largement visible aux abords des falaises et les arbres y sont remarquables par leurs silhouettes façonnées par le souffle constant des vents. Alternant les recoins ombragés, les pelouses, les petites collines et les sentiers sinueux, le parc des Pères est un havre tranquille pour profiter de la nature sous toutes ses formes. Refuge LPO.

Dernière mise à jour : 20 février 2024

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